Les Îles Kerguelen

La petite histoire des Iles Kerguelen

 

Les Iles Kerguelen ou Archipel Kerguelen, autrefois surnommées " îles de la désolation ", forment un archipel français au sud de l'Océan Indien et constituent l'un des cinq districts des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF). 

Elles sont éloignées de plus de 3 400 km de la Réunion.L'île principale, la Grande Terre, qui couvre plus de 90 % de la surface, est la troisième  plus grande île française (après la Nouvelle-Calédonie et la Corse) et c'est également la plus grande de toutes les îles Sub-Antarctiques.

 




Ces îles, d'origine volcanique, au relief montagneux, culminent à 1 850 m, au Mont Ross.
Les côtes sont entaillées de  fjords profonds.L'intérieur des terres est parsemé de nombreux lacs et étangs.

Il y règne un climat froid mais non glacial (les températures moyennes d'été sont inférieurs à 10°C mais celles d'hiver sont supérieurs à 0°C), extrêmement venteux.
Les Montagnes sont donc fréquemment couvertes de neige mais peuvent s'en dégarnir rapidement et fortement avec la pluie.
Le vent d'ouest, qu'aucune végétation ne coupe, souffle quasi continuellement à une moyenne de 35 km/h, l'Archipel se trouvant dans les " quarantièmes rugissants ".
Les vents de 150 km/h sont courants et atteignent parfois 200 km/h.

Ces terres furent découvertes le 12 février 1772, par le navigateur breton Yves Joseph de Kerguelen de Trémarec.Elles sont restées, malgré quelques tentatives de colonisation, dépourvues d'habitants permanents.

Depuis 1950, la France assure le fonctionnement continu de la station de Port-Aux-Français, base logistique, technique et scientifique où se relayent régulièrement 45 à 100 personnes. 







L'Archipel, d'une superficie d'environ 7 215 km², est constitué d'une île principale, la Grande Terre entourée de plus de 300 îles et îlots satellites.
La Grande Terre avec ses 6 675 km² représente 92% de la superficie totale de l'archipel et s'étend sur environ 150 km d'ouest en est et sur 120 km nord au sud.


L'activité principale de l'Archipel est la recherche scientifique :

 - Géologie, Volcanologie, Sismologie, Géomagnétisme et Pétrologie.
- Météorologie.
- Océanographie.
- Biologie, Zoologie, Botanique et Écologie.
- Hydrographie.
- Médecine et biologie humaine.
- Ichtyologie.
  

Faune et Flore :

 Jusqu'au début du XX e siècle les chasseurs de Phoques et de Baleines ont fréquenté l'Archipel principalement pour collecter l'huile d’Éléphant de Mer, de Baleine et les fourrures d' Otaries.
Les populations animales se sont aujourd'hui reconstituées et les côtes accueillent à nouveau de nombreuses colonies de reproduction d'oiseaux (Albatros, Manchots, Pétrels ...) et de mammifères marins (Éléphants de mer et Otaries).
Les eaux côtières sont fréquentées par des Baleines à bosse et abritent une population résidente de Dauphins de Commerson.
Les Écosystèmes de l'Archipel doivent toutefois s'adapter à la présence d'espèces introduites par l'homme, notamment des Rennes, des Moutons, des Lapins, des Chats, des Rats et des Souris, des Truites et Saumons.
Le littoral accueille d'importantes colonies de reproduction d’Éléphants de Mer, de Manchots Royaux, de diverses espèces d'Albatros ou de Gorfous.

La végétation terrestre est assez maigre, formant près du littoral des paysages de Toundra, on trouve aussi le chou de Kerguelen et des Pissenlits. 

La base de Port-Aux-Français :






 
Article tiré de Wikipédia.
 

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